Sweet Nightmare
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 Marilyn&Tristin ♦ "Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder"

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Tristin Matthews

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MessageSujet: Marilyn&Tristin ♦ "Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder"    Marilyn&Tristin ♦ "Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder"  EmptyMer 1 Juin - 22:25

Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder

J'ouvris les yeux. Je savais parfaitement ce qui c'était passé et ça me dépassait. Totalement, complètement. Bordel... Ce truc me ferais toujours aussi bizarre. Je rêvais comme une deuxième vie et il suffisait que j'ai envie de partir de cet endroit vraiment étrange et pas méga accueillant pour que boum ! Je me retrouve dans la réalité. Là où je l'avais laissée. Je me redressais en jurant contre ce banc qui avait été beaucoup moins confortable que ce que je ne l'avais d'abord cru. J'avais mal à l'épaule et au dos... Bah, ça finirait par passer, tout passait toujours... je me fichais bien de ce qui pouvait m'arriver alors ce genre de douleur à cause de la nuit un peu trop froide, je m'en foutais comme de ma première chemise. Que je n'ai jamais eu d'ailleurs... Enfin si, j'en ai une à carreaux mais on peut pas vraiment considérer ça comme... Ouai, je sais ta gueul** ! Je cause trop... Même le matin, pourtant, je suis en général d'humeur massacrante à une heure pareille.

Dans les allées du square tout était silencieux. Je me frottais les yeux en m'arrachant une grimace. J'venais de me foutre un cil dedans. Crétin ! Kyle me manquait surtout pour ça... Plus personne me traitait de crétin. De connard, de salaud, de vaurien et de dégueulasse si. Mais pas de crétin... Je fis rouler mes épaules et ça fit craquer tous mes os, même la terre trembla. Je commençais à remballer mon sac de couchage et retirais un pull. Fallait que je m'habitue à avoir froid la journée pour avoir moins froid la nuit... Et mer** ! La poche de mon jeans venait de craquer, déversant mes quelques livres. Bordel ! J'ai pas assez d'emmerdes comme ça, Enfoiré ?! Je sais, mais moi et le Tout Puissant, on s'appelle par nos petits noms. Je levais les yeux au ciel et endossais mon sac à dos. Frottant ma petit barbe de ma main droite, je ramassais mon fric de l'autre.

Le vent soufflait doucement et mon baromètre de clodo me disait qu'il efrait beau. Great ! Pas besoin de réfléchir à trouver un sèche-linge après. Depuis deux semaines que j'étais là, j'avais découvert quelques coins sympas... Finalement, je me plairais peut-être bien dans ce trou à rat... De toute façon j'avais pas le choix, le ferry coutait plus cher que ce que je pensais. D'où mon débarcage forcé ici. j'aurais aimé les USA mais bon. Comem l'avait dit la sécurité portuaire : Caton aussi avait besoin de vermine (tiens je l'ai oublié dans la liste de tout à l'heure). Je marchais les mains dans les poches (ce qu'il en restait) et soudain, le destin, ce salopar me fit encore un clin d'oeil. Il pouvait pas me laisser tranquilel avec ses plans foireux celui-là ?! Devant moi ce trouvait une fille. Ok, ça a rien d'extraordinaire mais je vous jure bien que c'est le genre de gonzesse sur laquelle on se retourne. Nos regards se croisèrent et là, mon coeur manqua trois round. Ses yeux bleux m'étaient pas inconnus. Enfin si, mais ils étaient comme copie conforme de ceux de Jaimie. Comem quoi, les fantômes du passé vous poursuivent chacun à leur manière...
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MessageSujet: Re: Marilyn&Tristin ♦ "Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder"    Marilyn&Tristin ♦ "Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder"  EmptyJeu 2 Juin - 18:15

    Comme la première nuit que j'avais passée ici, la seconde nuit fût des plus agréables. Je ne m'étais plus sentie aussi reposée depuis... à vrai dire, je n'avais plus dormi ainsi depuis des années. La seule chose qui avait véritablement changé par rapport à mon ancienne vie était le fait que je ne faisais plus de cauchemars. Comme c'était étrange, après des années de nuits gâchées à sangloter, de se retrouver si apaisée du seul fait d'un changement de matelas ? Non, évidemment. Cependant, je pressentais une étrange relation entre ce sommeil de plomb et ces impressions qui me berçaient au réveil. Oui, les deux matins que j'avais vécu en cet endroit avaient été emplis de questions. Je m'étais réveillée couverte d'un sueur qui... qui n'était pas la mienne. Je sais, c'est dément de penser cela ! Mais je ne peu croire que ma sueur nuptiale soit si ... comment dire ? *Masculine, Marilyn, masculine* Oh ça va, la voix ! Tu ne crois pas que c'est assez nouveau pour moi tout cela ? Il faudrait peut-être me laissez le temps de mettre les mots sur ce que je ressens, qu'est-ce que tu en dirais ? Oui, cette sueur sent l'homme. Et ce n'est même pas qu'elle est humiliante, car ce n'est pas une sueur qui vous prend au nez et vous horripile.

    Je n'ai pas encore parlé de tout cela avec Hektor, mais je sens que mes questions ne pourraient que nous rapprocher l'un de l'autre si nous vivons la même chose. Mais comment savoir comment se passent ses nuits à lui ? L'observer ? Et comment serait-ce gênant pour moi s'il se réveillait en plein milieu d'un rêve et que je me trouvais sur le palier, à l'écouter braver ses propres démons ? Je ne le connais pas encore assez pour détecter chez lui la signification de ses humeurs. Peut-être qu'un jour il se mettra en colère à un moment où moi-même je suis en colère et que nous comprendrons rien qu'en se parlant que nous vivons les mêmes frustrations ? Le temps résoudra bien des mystères, je le sens et je le sais. Mais pour le moment, Hektor m'a conseillé de prendre le temps de me promener dans les rues de Caton. Il est vrai que cet air frais qui m'a empêchée de prendre m'a correspondance hier ne peut que me faire du bien.

    C'est comme cela que je suis arrivée ici, au square. Il m'a proposé un jeu : compter mes pas sans vraiment regarder qu'elles rues j'emprunterais. J'ai joué à ce jeu en me concentrant sur les sons et les couleurs au lieu de me focaliser sur le nom des rues. Quand j'y repense, c'est comme si le vent m'avait poussée en cette direction. Mais à cet instant, le vent m'envoie aussi toute une flopée de jurons incendiaires, mais que se passe-t-il ? J'ai le regard attiré vers un homme, qui malgré son sac de couchage indiquant son état de SDF, semble se soucier de ce qu'il représente aux yeux des gens. J'ai l'impression qu'il détourne le regard, mais je suis loin et je me trompe peut-être. Il se frotte le visage en un geste séduisant *Oui, je me surprend moi-même à ces mots...*, et ramasse ce que contenait l'objet de ses jurons. À grandes foulées et poussée d'un élan de "je ne sais quoi", je me précipite pour l'aider, car déjà la lanière de son sac tombe sur son bras et tout menace de s'écrouler. Excusez-moi, mais votre sac menaçait de tomber et j'ai pensé que vous auriez besoin de mon aide. Je suis confuse ! *Dommage Marilyn, pas de petit acte de charité aujourd'hui...*

    En effet, l'homme s'était relevé avant que je n'arrive assez près que pour l'aider et non, la pile de ses maigres biens ne s'était pas étalée sur le sol. Son regard me transperça et mon sang se glaça, mais je ne sais si les réactions furent appropriées à l'instant. Ne me regardait-il pas étrangement, mais effectivement pas véritablement d'un air mauvais ! Je peux peut-être vous offrir un café ? Pour vous réchauffer, ou bien... simplement pour discuter ? Vous êtes à caton depuis longtemps ?


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MessageSujet: Re: Marilyn&Tristin ♦ "Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder"    Marilyn&Tristin ♦ "Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder"  EmptyMar 7 Juin - 20:36

Décidément, c'était parti pour être une journée merdique. Malgré le beau temps qui s'annonçait (météo SDF se trompe jamais), je me prenais d'autre emmerde dans la tronche. Déjà, j'avais cette abominable douleur dans la nuque. J'avais encore fait l'imbécile pendant la nuit en me roulant en boule. après ça, on n'a toujours la sensation d'être passé sous un camion... Et puis quelle idée de dormir sur ce banc quoi... J'étais vraiment un sale con. Je me serrais bu dans cet état, j'me serait foutu de moi. Et puis, j'étais malhabile de mes mains ce matin. j'ai déjà pas beaucoup de fric mais si en plus je le balance par terre... J'avais vraiment envie de me foutre des baffes, j'vous jure. Et puis, le comble de tout, c'était cette fille qui m'avait rendu dingue d'un coup, juste avec son regard surgit du passé. Non, mais j'vous jure, des fois je ferais mieux de même pas me lever. Ce serait une solution... M'esquiver dans l'autre monde, celui du sommeil, là où je suis comme un demi-dieu. Ne cachons pas la vérité, si le Dieu de mes fesses nous en veut, c'est sûrement parce qu'on détient une clé. La liberté.

“C'est rien... Merci.“
Je reculais pour pas qu’elle touche à mes affaires. Quand on a quasi rien, on s'accroche désespérément à ses biens. La façon dont elle s'était précipité, ça m'avait glacé le sang. Je croisais son regard. Comme d 'habitude, le mieux devait être froid comme la glace. petite technique défensive j'imagine. Je replaçais mon sac convenablement et tentais de me détendre. Non, mais fallait vraiment me faire soigner ma paranoïa ! Elle me voulait sans doute aucun mal... Elle voulait même m'aider (il y a des gens qui ont que ça à foutre de leur journée : aider...) Je la dévisageais. Son regard me donnait la chair de poule. C'était pas possible, elle avait ses yeux. les put**** d'iris colorés de Jaimie. Je soupirais en réalisant que j'avais peut-être enfin trouvé quelqu'un qui allait pas me faire la charité. Je détestais les gens qui croyait que je mendiais ou un truc de ce style.

Puis elle ouvrit la bouche et je compris qu'une fois encore, je m'étais fait des illusions. Encore et toujours de la pitié...
“J'ai pas froid. Et je déteste le café, ça me tappe sur le système nerveux et je deviens méchant.“
Je la fixais avec un air un peu menaçant puis j'éclatais de rire. quelle tête ! J'adorais faire peur... Enfin, il n'empêche que c'était quand même ma façon d'être. Je détestais qu'on m'approche, qu'on me parle, qu'on m'aide... Enfin... Il y avait des exceptions mais toutes avaient disparu alors... J'avais pas envie de m’attacher encore à quelqu'un... Et puis je savais même pas ce que ça signifiait l'affection.
“C’est bon, vous pourrez dire aux copines que vous avez fait votre BA.“
Je grimaçais un vague sourire d'adieu avec la certitude que j'étais déjà tomber dans les filets de ses grands yeux... Dommage pour moi, j'étais un crétin de Cendrillon.
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MessageSujet: Re: Marilyn&Tristin ♦ "Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder"    Marilyn&Tristin ♦ "Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder"  EmptyMar 7 Juin - 21:08

    Il ne voulait définitivement pas de mon aide ! Cet arrogant personnage m'avait repoussée, moi Marilyn, comme si je trouvais un quelconque intérêt à l'aider à ramasser ses quelques pièces, ou comme si j'allais lui faire les yeux doux en lui offrant je ne sais quelle babiole. Il n'avait jamais été question que je lui offre quoi que ce soit. C'était aller boire un verre que je lui avait proposé, pas de lui payer ! *Calme-toi Mary. Que ressentirais-tu, si à longueur de journée des gens s'arrêtaient pour te regarder, pour s'apitoyer sur ton sort ? Évidemment que tu les enverrais au diable !* Il fût un temps où les hommes invitaient les femmes à prendre un verre ... Aujourd'hui je franchit un pas en inversant les rôles, mais saches que tu franchit une limite en refusant de cette manière. Qu'avait-il de mieux à faire, de toute façon ? Il était quand même soumis aux lois de la rue et à celles de la nature. Nature qui soit dit en passant ne l'avait pas épargné cette nuit en marbrant ses habits d'une rosée matinale.

    J'allais partir, et pourtant je ne me résignais pas à le laisser vêtu de vêtements humides. Non-assistance à personnes en danger, vous connaissez ? Et bien là, c'était encore plus fort que ça, c'était non-assistance à personnes se mettant elles-mêmes en danger : suicide, quoi ! Mais au bout du compte, s'il se complaisait dans ses malheurs j'aurais peut-être mieux fait de ne pas l'en sortir ? *Questions sans réponses, Mary. Questions inutiles* Tu n'as pas froid ? Étrangement je ne peux pas y croire ... Mais après tout, c'est toi qui voit, je ne voulais pas me montrer impolie envers mes quelques premiers contacts à Caton, c'est tout. En effet, il était l'une des premières personnes que je rencontrais. Il contrastait totalement avec l'idée que m'avait donné Hektor des gens d'ici... lui qui était si attachant et si poli ! J'aurais bien répondu "à plus" à cet homme qui aimait tant la rue, il n'avait aucune importance. Aucune importance à mes yeux, ou presque. Il avait tout de même ce halo de lumière autour de lui, celui qui caractérisait les bonnes personnes.

    Il ne pouvait pas se comporter de cette façon-là avec... moi ! Qu'il se soit adressé en ces termes à n'importe quelle personne qui l'aurait dévisagé ou même regardé avec un peu trop de compassion, j'aurais compris. mais moi qui avait pris le temps de le regarder comme un homme normal, un homme sain d'esprit. Je me posais un instant, pour me calmer. Le vent qui agitait les feuilles des arbres produisait un son très léger, il apaisait mes sens, mais également mes muscles qui avaient précédemment tressaillit sous la colère. *Allez, laisse-le Marilyn. Il n'a pas besoin de toi, puisqu'il te le dit...* Donc, l'idée c'est que je tourne les talons et que nous ne nous recroisions pas: ça va être difficile dans une si petite ville. Surtout qu'il y a quelque chose en vous... Et merde ! Je ne terminais ni ma phrase ni l'expression de mon idée, qu'il se débrouille sans moi si tel était son plus profond désir. En fin de compte, il vivait peut-être de cette façon depuis quelques temps et s'y était habitué ? En tous les cas, il avait sûrement raté mon affection - ce qui n'était pas grand chose, je l'avoue.
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MessageSujet: Re: Marilyn&Tristin ♦ "Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder"    Marilyn&Tristin ♦ "Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder"  EmptyVen 10 Juin - 17:42

Je la trucidais du regard lorsqu'elle me répondit. Mais bordel, elle restait sur ses positions en plus. Le pire, c'était que j'adorais ça, elle avait une sacrée répartie. Et merde, je l'aimais bien ! Elle avait une façon de me parler qui me plaisiat. les autres, ils partaient en courant quand je leur reclapais leur pitié à la tronche comme si c'était eux les malpropres. Ils dégoulinaient la peur quand ils me tournaient le dos.
c'est moi qui franchit une limite ! Putain t'es gonflée ! C'est cetet société qui franchit les limites en dictant des règles; SI j'ai envie d'être un connard de SDF, c'est mon droit. C'est ça la liberté, mais toi avec ton langage gindé et ta frimousse de première de classe, tu peux pas comprendre ! Les vraies valeurs, t'y connais rien !
Comme toujours quand je m'emballais, mon regard flamboyait et j'avais sans doute l'air d'un timbré. je m'en fichais ! J'étais comme ça, j'étais né avec cette fougue, même ma mère l'avait vu. Elle avait peur de moi et j'étais la cause de son alcoolisme. Enfin, c'était ce que crachait ce qui me servait de père, ce connard, quand il me tapais dessus comme un con. Puis avec mon sang sur les mains il faisait passé un sale quart d'heure à ma mère. C'est dans une situation comme ça que j'avais enfin capté, le monde est pas rose, il est dégueulasse. J'avais fugué, on m'avait retrouvé et puis balancé dans le système... Voilà pourquoi j'en avais rien à faire du politiquement correct. le monde était une énorme saloppe et enfantait que des enfoirés. Il y avait pas d'exceptions, moi-même, j'étais un vrai salaud.

Je sais pas si elel m'avait entendue comme elle me tournait déjà le dos mais elle revint encore une fois s'aopposer à moi. Bien sûr que je crevais de froid, mes lèvres bleutés le disaient. Mais j'alalis quand même pas accepter la charité !
Blondie, je suis pas un contact, je suis personne ! Qu'est-ce que tu peux bien en avoir à foutre d'un clodot. fais comme les autres, passe ton chemin en croyant avoir fait un peu de bien en m'adressant la parole !
Sa réponse me percuta.
Donc, l'idée c'est que je tourne les talons et que nous ne nous recroisions pas: ça va être difficile dans une si petite ville. Surtout qu'il y a quelque chose en vous...
Je crois que personne m'avait jamais cloué le bec mais là... Je lui jetais un regard perdu. Je savais répliquer à la colère, à la pitié, à la violence ou à la peur... Mais ça... Je lâchais mon sac qui fit un bruit de diables en heurtant le sol.
Ouai, c'était ça l'idée. C'est ce que tout le monde a fait jusque là...
Tout le monde partais, personne restait dans ma vie, j'étais trop insupportable, trop plein d'idées incongrues, trop plein d'amertume... Mon passé était trop lourd à porter pour les épaules des autres. j'm'en sortais mieux seul... Je plongeais mon regard dans le sien, complètement ébranlé.
Toi aussi Blondie, t'as un truc... Domage que je saurais jamais c'est quoi.Je susi qu'un passant dans ton décor.
Ouai, comme elle était une figurante de mon film à un seul personnage, moi.
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MessageSujet: Re: Marilyn&Tristin ♦ "Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder"    Marilyn&Tristin ♦ "Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder"  EmptyJeu 16 Juin - 10:23

    Sauf que moi, monsieur-j'aime-la-rue-et-ses-avantages, je ne suis pas tout le monde. Il aime le fait d'être libre et de n'avoir aucun couvre-feu à respecter, il aime traîner où bon lui semble... la liberté lui a manqué, han ? Je vois qu'il n'a encore rien compris du monde qui nous entoure, malgré que ses critiques soient celles qui auraient pu sortir de ma bouche. En attendant, ce n'est pas en se faisant du mal et en couchant dans la rue que les choses changeront. Elles ne changeront pas non plus à la mesure de ses injures faites aux passants. *Laisse-le, Mary. Il n'en vaut vraiment pas la peine... un combat perdu d'avance.* C'est l'idée, et en effet, c'est peut-être ce que tout le monde a fait jusqu'ici. Maintenant, à toi de voir si tu préfères m'appeler "tout le monde" ou Marilyn... Il avait une sacré répartie, mais je m'étais souvent entendu dire que je n'en avais pas moins. Évidemment, je n'allais pas le traîner de force prendre un café, ni même changer ce vieux banc en bois pour un siège plus confortable.. Ce ne serait pas moi, ce serait lui qui ferait tout ça. Il ne me devrait rien, car je n'avais rien à gagner de cette façon-là, si ce n'est sauver une âme qui au fond devait être bonne...

    Je le sentais un peu égo-centriste. Ses paroles étaient étranges, je ne m'était jamais entendu dire : "Toi aussi Blondie, t'as un truc... Dommage que je saurais jamais c'est quoi.Je suis qu'un passant dans ton décor." je me demande bien, en ce moment, qui est le passant dans le décor de qui. j'ai plutôt l'impression que c'est moi la passante et lui le héros d'un film. *Oui, Marilyn. Le héros de son propre film !* Si un jour tu as besoin d'un titre pour ton prochain film, James Bond... appelle-le : J'vis dans la rue pour un monde meilleur. Sur ce, je tournais une nouvelle fois les talons. Mais définitivement... Secrètement, j'espérais qu'il changerait d'avis et me suivrait. Secrètement aussi, j'espérais qu'il comprendrais que le sort qu'il se réservait à lui-même ne résoudrait rien. Nous n'avions plus rien à nous dire sur ce point-là. S'il voulait quelque chose de moi, il devrait me suivre.

    Avait-il vraiment dit que je ne connaissais rien aux vraies valeurs ? C'était idiot de sa part de rétorquer cela sans me connaître un peu plus... Il aurait pu affirmer ces choses de n'importe qui, mais pas de moi qui avait pu m'adapter à tant de populations différentes. Il croyait lire en moi comme en un livre ouvert à la page du résumé, mais ce n'était pas le cas. Il n'aurait pas pu voir tout le mal que je m'étais donné pour m'introduire dans une tribu africaine, ni toutes les contributions que j'y avait apportées... Moi aussi, monsieur, j'ai dormi à terre et ressenti les colères de l'argile sous moi !
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MessageSujet: Re: Marilyn&Tristin ♦ "Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder"    Marilyn&Tristin ♦ "Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder"  EmptySam 25 Juin - 12:32

C'est normal que je m'emballe. Je suis un putain de révolutionnaires. seulement, j'ai pas l'habitude de me battre pour autre chose que moi-même et ma petite vie. Bordel, j'ai déjà assez de chose à gérer sans qu'en plus une gonzesse me mette soudainement le doute ! Putain qu'elle était belle quand elle s'opposait à moi, j'avais jamais vu une telle déesse. Ses iris flamboyaient et j'étais complètement immobile face à tant de froideur. Elle avait néanmoins compris que j'étais un type qui se fichait des autres. Elle était vraiment surprenante, surtout parce qu'elle aussi me semblait révoltée, elle ignorait juste qu'il fallait se battre plutôt que de subir cette société pitoyable. J'avais peut-être pas la meilleur tactique de révolte mais au moins j'assumais qui j'étais : un sale con dont l'unique but était de faire chier son monde !
Marilyn, c'est vraiment un nom de bourge... tes parents avaient un faible pour les fesses de la Monroe ?

Je lui lançais un regard moqueur. Elle allait craquer. je le savais, personne pouvait me résister, ceux qui l'avait fait été devenu trop proches et je les avais perdu. Ma gorge se serra. Bordel, vieux, tu me manques ! Mais là elle me bluffa, une fois encore ! Fallais vraiment que je reste sur mes gardes avec cette donzelle ! Je la regardais tourner les talons.
Moi au moins, je paie pas un café à un clodo juste pour faire croire que je suis généreuse. Les gens comme toi me dégoute ! Tu m'fais la morale mais en réalité, t'as aucune idée de qui tu es et quand tu vois quelqu'un qui sais, ça te fou mal dans tes bottes à trois cent livres !
Elle semblait s'en aller mais je sentais un truc en elle, une saloperie de truc. Je la regardais s'éloigner et alors, je sais pas ce qui m'a pris, je lui ai chopé la main et je l'ai embrassée. comme ça. Un baisé plein de colère et de dépit, parce que le contact humain me manquait parce que j'avais assez fait fuir les gens, parce que cette putain d'existence sans mes amis, c'était comme une autoroute vide... Quand je la lâchais, je sentais un peu de calme pour une fois m'envahir. Je plissais le nez et m'éloignais à reculons. Ensuite je me retournais et partais en sifflant.
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MessageSujet: Re: Marilyn&Tristin ♦ "Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder"    Marilyn&Tristin ♦ "Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder"  EmptySam 25 Juin - 14:25

    Au moment où je pensais que tout ne demeurerait que colère entre lui et moi, tout bascula. Il fit ces quelques pas, redescendit ma personne du piédestal où il semblait définitivement vouloir la mettre... et il m'embrassa. Il n'était pas quelqu'un d'ordinaire, mais je ne pouvais pas non plus lui laisser croire qu'il était un homme à part juste parce qu'il se révoltait contre la société. Je me remettais lentement de mes émotions, mais ce ne fut que pour le voir s'éloigner. Il y avait eu tant de douceur dans ce baiser inattendu, et maintenant il paraissait tellement dur en s'éloignant, l'air de rien. J'eus l'impression que pour lui, il ne c'était rien passé, car il s'était retourné et s'était mis à siffloter.

    Je ne savais pas exactement si je devais lui courir après ou m'en aller de mon côté. Il faudrait bien, de toute façon, que j'interprète le geste qui nous avait unit, d'une manière ou d'une autre ! Néanmoins, ne m'avait-il pas traitée de "bourge", l'un des mots qui m'étaient le plus insultants ? Non, j'étais certaine qu'il avait lancé ces mots qu'il savait pertinemment provocants juste pour me faire sortir de mes gonds ! Il fallait simplement relativiser... J'écoutais le souffle du vent, il faisait bruisser les feuilles des cerisiers et faisait se balancer les lourdes billes rougeoyantes. Elles me faisaient atrocement envie, ces cerises ! Le seul moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder, n'est-ce pas ?

    À l'instant, je me rendis compte qu'il était partis sans ses quelques affaires... Il avait effectivement laissé non loin du banc où il devait avoir dormi, son sac. Je décidais de m'asseoir quelques instants et de savourer la pleine poignée de cerises que je venais de cueillir. Sur son sac, je pu lire une étiquette où il était écrit son nom... Tristin ! Comme tu voudras, Tristin...
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MessageSujet: Re: Marilyn&Tristin ♦ "Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder"    Marilyn&Tristin ♦ "Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder"  EmptyMar 28 Juin - 13:15

Je sentais que c'était une erreur que si Kyle avait été dans la place, il m'aurait dit que je faisais que des conneries. Ouai, et il aurait eu raison. Bordel, t'es en train de tomber amoureux de cette gonzesse ! Je revis le visage de Jay' quand j'avais tout brisé entre nous. Elel avait semblé complètement perdue. Pourquoi tu me laisses ? Parce que je t'aime. Là, ça avait été encore plus dur. Et puis, elle avait rien compris. Qui aurait pu ? Je lui en veux pas de m'avoir foutu une gifle. Elle était comme ça : ardente, passionnée, impulsive. J'avais même pas pu l'oublier, j'en étais incapable... Comme quoi, c'est enfoirés de poète disent vrai : rien n'est plus intense qu'un premier amour... Ouai, bin ce sentiment devrait pas exister. C’est trop dangereux, bien plus que n'importe quel américain shooté aux jeux vidéos.

Je quittais les lèvres de rose de Marilyn. C'était un bon moyen pour couper court à cette dispute imbécile. Je valais pas la peine qu'on se batte pour moi. On me l'avait bien fait comprendre. J'étais un connard, j’agressais les gens et pire je jugeais plus que n'importe qui. J'aurais été un sale con de capitaliste si la vie m'avait gâté. J'étais devenu un SDF débile... Comme quoi, j'avais peut-être gagné au change... Je quittais cette fille avec au creux du ventre une sensation bizarre. J'avais perdu en quelque sorte... C'était vraiment nul... J'étais faible, j'étais lâche, je valais pas mieux que ce banc... J'aurais voulu m'enfuir dans cet autre monde, mais il y avait trop de gens, il y avait Marilyn, sublime avec des fils d'or dans les cheveux et des paillettes dans les yeux...

Je me détournais, je fuyais... Siffloter. Voilà. C'était pour me donner une contenance. Au fur et à mesure que je m'éloignais, je m'en voulais encore et encore. Je me laissais encore avoir. Comment les femmes faisaient-elles pour gagner à chaque fois ? C'était vraiment énervant. Putain de sexe faible... Mon œil ouai... Les Gonzesses gouvernaient les hommes par leur entre jambe, je voyais que ça. Soudain, je réalisais un truc. J'avais oublié mes affaires. Quand je jetais un coup d’œil par dessus mon épaule, je la vis assise, mon sac à ses pieds -lui aussi s'était fait avoir-. Je soupirais et retournais vers elle. Quand j'arrivais, je l'entendis murmurer mais impossible de savoir ce qu’elle racontait. Les gens qui marmonnent ont des choses à cacher, c'ets bien connu.

Je me laissais tomber à côté d'elle. J'étais un crétin... Dire qu’elle voulait juste me filer un café... Je paye les cafés et toi les pan-cakes Blondie ? Gonflé ? Non pas vraiment... J'accepte mes erreurs, même si ça me donne envie de me jeter d'un pont d'avouer ma défaite. N'empêche, cette joute avait été intéressante et à mon avis, ce ne serait pas la dernière entre nous... Ok. Je venais de prendre la mauvaise décision là... Celle de la laisser entrer dans ce que j'avais pour vie... Je me plantais surement mais je pouvais pas résister à son sourire moqueur...
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Pr. Marilyn Underwood

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MessageSujet: Re: Marilyn&Tristin ♦ "Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder"    Marilyn&Tristin ♦ "Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder"  EmptyMer 29 Juin - 10:28

    Il avait accepté ses erreurs de jugement. D'accord, il paierait les cafés et je paierait les pan-cakes, cela me paraissait être une façon raisonnable de se faire pardonner l'un et l'autre. Il s'était laissé choir sur le banc et semblait attendre que je prenne les devants. Très bien, je prendrais les devants, mais qu'il ne vienne pas râler ensuite que l'endroit ne lui plaisait pas ! Effectivement, j'avais déjà repassé tous les endroits de Canton qui auraient pu nous convenir à tous les deux et qui livraient pan-cakes et cafés à volonté... Je n'en voyais qu'un digne de cet homme avec qui j'avais si vaillamment lutté verbalement. Au moins, il avait du répondant et du mordant, au moins, il n'était pas comme tous les autres hommes ! J'avais décidé de l'emmener dans le cottage que je louais avec Hektor, c'est là que nous serions le plus à l'aise pour reprendre les armes. Oui, pour reprendre les armes, car notre lutte ne serait jamais finie. Il prenait à coeur le fait de continuellement se rabaisser, et moi j'avais pris à coeur de ne pas le laisser se détruire par de tels préjugés. Tout cela pouvait aller fort loin, d'ailleurs je n'avais pas encore fixé de limites à tout ce qu'il pourrait se passer... Hektor serait-il rentré, au cas où cela devait tourner au vinaigre ? En fin de compte, je ne connaissais pas encore cet homme, même s'il semblait m'avoir déjà livré bien des choses sur lui.

    Je n'hésitais pas, non, je profitais du moment présent. Nous étions bien, sous ces cerisiers... nous aurions pu tendre la main et attraper quelques cerises rougeoyantes. Pour un peu, je me serais couchée dans l'herbe, comme je le faisais à la campagne, pour regarder le ciel. Mais je n'avais plus mes quinze ans et mon geste aurait été mal interprété, je le savais bien. Pourtant tout était moins règlementé ici qu'en Angleterre, les esprits des habitants de Canton étaient également moins enserrés dans leurs petites valeurs personnelles... Allez viens, allons-y. Je meurs de faim depuis que tu m'as parlé de ces pan-cakes que nous allions faire ensemble ! Il n'avait pas précisé quel genre de pan-cakes ni quel genre de café il voulait que nous partagions, je l'avais fait pour lui. C'était bien plus amusant de passer l'après-midi à préparer tout cela ensemble, non ? Et au cas où il aurait voulu expédier ce moment en un rien de temps, cela devrait l'en empêcher...

    Il n'était pas long, le chemin qui conduisait jusqu'à notre cottage, mais je voulu le rendre plus long qu'à l'ordinaire. J'avais vraiment envie de profiter de ce moment où le ciel était bleu et où aucun nuage ne venait se percuter à mes idées, sauf lui. Je passais une main dans mes cheveux qui étaient encore doux de la douche du matin, et je choisis le chemin de gauche : il passait par les dunes. L'odeur de la mer et l'iode de l'air m'avaient inspiré cette balade sur la plage qui nous emmènerait jusqu'à chez moi par l'arrière des maisons. En attendant, je ne savais toujours pas la moindre lettre de son prénom et toute cette histoire de SDF m'intriguait au plus haut point. Je décidais de résoudre l'énigme sous la forme d'un jeu de pendu... tracé dans les méandres du sol sablonneux. Puisque tu ne sembles pas vouloir me dire comment tu t'appelles, monsieur-j'ai-toujours-raison, je vais trouver ton prénom par moi-même. Tu aimes les jeux de pendu ? Je traçais un "r" dans le sable... son nom aurait pu être Romain ? Rémy ? Non, je m'éloignais, ça ne devais pas être cela. Bon, d'accord, un "n", comme Nicolas ? Peut-être un "m" comme Matthew ? Je perdais des vies, et je le savais... Comment trouver un nom sur la simple base d'un visage.
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MessageSujet: Re: Marilyn&Tristin ♦ "Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder"    Marilyn&Tristin ♦ "Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder"  Empty

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